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Je m'appelle Olivier Lallart, j'ai 28 ans, et je suis réalisateur en freelance.
Je suis intermittent du spectacle donc en indépendant, je travaille pour de nombreuses sociétés de productions ou organismes associatifs tout au long de l'année.
J'ai plusieurs casquettes : Je réalise des vidéos institutionnelles ou des courts-métrages dans des milieux scolaires. Je suis également JRI pour la WebTV Picardie. Je fais aussi de la régie pour un festival dans l'Oise, et parfois encore un peu de figurations ou de petits rôles. Sur mon temps libre, je réalise des courts-métrages (en moyenne un par an) que j'envoie ensuite en festivals internationaux.
J'ai toujours aimé cela depuis tout petit. Je réalisais de nombreux courts-métrages avec des copains. J'ai fait cela pendant des années en me disant qu'il ne s'agissait que d'une passion. J'ai donc orienté mes études dans une autre branche : le tourisme, en pensant que cela m'apporterait un emploi stable. J'ai finalement tout plaqué en 2010 et lâché un CDI pour essayer de me reconvertir et de vivre pleinement de ma passion, et je suis rentré à l'EMC.
J'ai commencé par faire de nombreuses figurations sur des films ce qui me permettait de fréquenter les plateaux de tournages. J'ai également fait 2 ou 3 réalisations bénévoles qui m'ont permises de me créer un réseau de plus en plus important. Mon premier vrai emploi en tant que réalisateur a été la réalisation d'un court-métrage en milieu scolaire que j'ai obtenu par le biais d'une comédienne avec laquelle j'avais travaillé sur l'une de mes réalisations bénévoles.
EMC m'a apporté une formation pratique et rapide.
Mais elle m'a surtout permis d'obtenir un stage dans une petite chaîne de télévision (Ma Chaîne Etudiante) où j'ai eu l'impression d'apprendre en un mois ce que j'aurais pu apprendre en un an de cours pratiques dans une fac publique.
Les cours de scénario. C'était dur car on confrontait nos écrits avec tout le monde. La réalisatrice qui intervenait sur ces cours était dure avec nous et parfois cela pouvait être difficile à encaisser.
Pour moi qui ne montrait jamais mes écrits à personne, ce fut une étape très compliquée.
Mais au final, je me suis rendu compte après l'école qu'elle nous avait bien préparé car elle nous avait mis face aux réalités du milieu. Et quand on arrive à franchir cette étape, à affronter ses propres peurs, on réalise qu'on peut se faire plaisir et qu'on fait l'un des plus beaux métiers.
Se créer un réseau. Faire le plus de stages possibles. Aller vers les autres. Rester en contact avec ces gens, car la clé de ce métier, c'est le réseau !
Et ne pas hésiter à être multi-casquette lorsqu'on démarre et qu'il n'est pas évident de trouver du travail.
3 mots : Persévérance, persévérance et persévérance !